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dimanche 23 juin 2013

It was so intense !

      Je ne joue pas souvent à des jeux PS3, mais quand je le fais, je prends un jeu de fin de génération développé par un de mes studios préférés sur un univers post-apocalyptique. Oui, je parle bien sûr de The Last of Us. Naughty Dog met de côté Uncharted pour se rabattre sur une nouvelle épopée qui, étrangement, sonnait un peu comme une chanson en mode repeat au début. Okay, c'est cool, ça a l'air beau, mais bon les zombies, j'en ai un peu ma claque en ce moment. Mais Naughty Dog a clairement su chatouiller ma prostate en me disant "Hey, mais ce ne sont pas des zombies, ce sont des gens infectés par un champignon qui existe vraiment, et puis on va vraiment travailler sur la psychologie des survivants, un peu à la manière d'un Walking Dead". Qu'ouïs-je ? On essaie de me vendre du rêve ? Tout ceci mérite bien entendu un test complet sur le dernier Bébé prometteur de cette fin de génération de console "so 2006" !

NB : Cet article dévoilera une partie de l'intrigue, avec des moments qui pourraient vous ruiner totalement le plaisir du jeu. Si vous ne souhaitez pas tellement que cela arrive, je vous invite juste à ne pas lire le premier paragraphe de cet article. Vous êtes prévenus *part dans un nuage de fumée*.




Autant mettre dans l'ambiance dès le début avec ce magnifique cliché !


     Et il faut dire que le gredin commence diablement fort. Sarah, une petite fille vit avec son père, Joel. Ce soir, celui-ci travaille un peu tard et en plus, c'est le jour de son anniversaire. En bonne petite fille, elle offre à son père une jolie montre, parce que la sienne était cassée. Voilà, vous êtes attentionnés, passons aux choses sérieuses. Sarah se réveille en pleine nuit suite à l'appel de son oncle qui voulais avoir Joel au téléphone, et l'on se retrouve donc aux commandes de celle-ci. L'intrigue est d'ailleurs hyper bien mise en scène, car on se retrouve dans la maison, seule, avec les infos en arrière plan qui annonce des problèmes, des gens qui cris dehors, des explosions au loin. On se dit "Merde, c'est quoi ce putain de bordel !?". À la recherche de notre papa on vogue un peu dans cette (GRANDE) maison en se posant un tas de questions dans une ambiance totalement glauque et flippante. S'enchaine alors la découverte du premier infecté, Joel qui nous amène dehors à l'aide de Tommy, le frère de Joel, et on se met à fuir comme des idiots en voiture (alors que bon, la voiture est la pire idée dans une apocalypse zombie). On voit quelques infectés, on les écrase, on manque d'écraser des civils ... Bref, une vraie apocalypse zombie quoi ! Pourtant, alors qu'on se demande à quel moment Sarah va se faire bouffer toute crue, un militaire décide de nous descendre, pour ne pas prendre de risque ! Joel exécute une pirouette, mais malheureusement, Sarah se prendra une balle dans la poitrine, qui l'a tuera sur le champ.
Bon okay les gars, vous m'avez déjà convaincu. Rien que cette partie de l'acte me donne envie de continuer, et nous promet un héros tourmenté par la mort de sa fille, qui fera autant confiance aux humains qu'à un infecté ! J'achète !


Les infectés ressemble carrément plus a des choux-fleurs qu'a des zombies.
Cependant, ils sont plus agressifs et plus nerveux.

(C'est bon le spoil est finis !)
Après quelques explications sur l'infection (une extrapolation du virus du Cordyceps, sorte de champignon qui s'invite principalement chez les insectes et qui prennent possession de son hôte avant de le tuer sur le champ et disséminent des spores autour pour contaminer ses copains), on se retrouve 20 ans plus tard, aux commandes de notre ami barbu, Joel, qui est devenu une sorte de livreur sans foi ni loi. Le monde n'est plus qu'un tas de ruines où quelques survivants se sont regroupés dans des zones de quarantaine pour essayer de survivre, alors que l'armée apporte de temps en temps des provisions en échange de quelques cartes de rations (la nouvelle monnaie des temps modernes). Mais Joel s'en fout de tout ça, Joel il a de la barbe et du muscle, Joel il a un charisme de dingue et il veut juste faire son boulot tranquille. C'est alors que Tess, sa partenaire de toujours, lui apporte un nouvel ordre de mission : faire sortir une livraison de Boston et l'amener au-delà de la zone de sécurité, dans un campement des Lucioles, un groupe de révolutionnaire voulant aider le peuple. Et histoire de compléter un peu mieux le tableau, le colis n'est autre qu'une adolescente de 14 ans, Ellie. Après quoi le scénario va carrément se transformer en un Road-movie à travers les États-Unis pour amener la petite fille à bon port. Le jeu couvrira d'ailleurs une longue année d'histoire dans ce monde magnifiquement glauque.
Mais bien au-delà de la simple originalité du Virus (explication crédible autour de la pandémie et règles différentes face aux zombies), Naughty Dog fera un grand bond en avant par rapport a la concurrence, en montrant qu'on peu faire un jeu post apocalyptique sans pour autant en faire un défouloir bourrin et stupide, mais plutôt en mettant en avant les personnages avec leur psychologie, leur relations et les rendre attachants (et puis sans scène de sexe aussi).

Nos deux héros auront bien du mal a s'entendre au début, mais très vite,
il se complèteront et s'aideront mutuellement pour survivre

Car, ce qui fait la force de ce Last of Us, c'est bien les deux personnages principaux. Joel est mystérieux, sombre, à du mal a oublier son passé et ne cherche en aucun cas à en parler, tandis que Ellie est une jeune fille avec un tempérament de garçon, qui aime parler, exprime beaucoup de curiosité et est très directe dans ses paroles. Et tout ceci s'emboite parfaitement, un duo de personnages attachants, avec qui on rira, on pleurera, on doutera et le simple fait des les voir triste nous remplira les yeux de larmes chaudes et amères. C'en est tellement impressionnant que je me suis non pas retrouvé en tant que joueur, mais bel et bien en acteur du jeu. Et là, c'est une petite claque. Que dis-je, The Last of us nous pose allègrement tous ses attributs intimes sur la totale longueur de notre faciès (ainsi que celui de David Cage) en nous disant " Voilà ! Ça, c'est du Jeu vidéo à mi-chemin avec le cinéma, ça, c'est du vrai travail de pro". Et on acquiesce sans hésitation. On sera constamment dans l'ambiance une fois manette en mains, et même après. L'aventure extrêmement bien rythmée nous fera faire l’ascenseur émotionnel à chaque instant sans nous lasser, faisant alors passer tous les films/séries/jeux de zombie à l'état de daube vidéo-ludique. Bref, une vraie réussite sur ce point-là, qui force le respect.


Même si les infectés sont dangereux, les humains seront plus imprévisibles, plus vicelard
et vous donnerons du fil a retordre dans certains moments


Bon je vous sens chaud là, je sens d'ailleurs que vous êtes prêt à faire chauffer la Carte bleue, mais attend encore un peu, jeune détendu du lobe droit, laisse-moi te parler du gameplay. Personnellement, je m'attendais a de l’"Uncharted-like". Tout le monde s'y attendait d'ailleurs, après tout, Naughty Dog avait fait ses preuves avec cette licence, pourquoi ne pas garder des bases solides ? Et bien tous simplement parce que ce n'est pas professionnel, mes chers amis. Le gameplay a été travaillé et pensé pour qu'on se sente comme un humain. Un pauvre humain plutôt costaud, mais faible face à une horde de zombies, voire même à une simple arme à feu.
Ici, Joel se trimballera avec tous son attirail sur le dos et se comportera comme tous bons gaillards dans un TPS digne de ce nom. Mais ce dernier ne vise pas très droit quand il s'est pris une balle, ou quand il court. En plus, il faudra qu'il soit accroupis et figé pour avoir un maximum de précision dans ses tirs. Joel a aussi une barre de vie qui descend relativement vite. Une balle bien placée (souvent dans le bras ou la jambe) lui enlèvera une dose correcte de vie, au moins de quoi lui faire voir rouge et tomber par terre. Et si ce dernier tombe face à un Claqueur (une forme de zombie plus avancée que les simples Coureurs et totalement aveugle par la même occasion), il mourra sur le champ, qu'importe sa dose de vie. Il faudra donc agir avec prudence, surtout que les munitions et les ressources sont rares, et que les armes de corps à corps ne résistent que très peu face au crâne de vos ennemis. Bien heureusement pour vous, Joel sait faire du rafting et pourra donc confectionner des bombes à clous, des kits de soins, des cocktails Molotov, et pourra même fixer des petits rajouts sur son arme pour qu'elle fasse beaucoup plus mal. Tout ceci dépendra de votre faculté à chercher dans les moindres recoins des différentes zones (le monde n'est pas ouvert, mais les zones sont souvent très grandes et labyrinthiques). Mais le Gameplay conserve une dynamique hors-normes, et saura s'enrichir avec le temps, sans s'empêtrer de mécaniques complexes et nuisible au ryhtme, pas même les énigmes (relativement facile tant qu'on ouvre les yeux comme il faut, pas comme moi quoi).

Le combat au crops à corps reste un bon moyens de se débarrasser de ses ennemis,
cependant, il vous prendra du temps et vous fera prendre des risques


Comme dit plus haut, le rythme du jeu est très bien dosé, et on passera de la contemplation à la bagarre en un rien de temps, et en plus, c'est très bien amené avec la musique. Monsieur Gustavo Santaolalla a réalisé une bande-son en réelle phase avec l'univers, a la foi minimaliste et poignante, qui accompagnera chacune de vos aventures par un thème diablement beau, même s'il est en retrait pour laisser place aux excellents bruitages ou doublages réalisés. Ces doublages sont d'ailleurs, malgré pas mal de problèmes de synchronisations, très bien traduits et joués, ce qui n'entachera donc pas le plaisir des joueurs, même ceux qui préfèrent jouer en version originale.
Mais ce qui accompagnera parfaitement votre aventure, ce qui vous plongera au coeur même de l'histoire, c'est bien sûr les graphismes. Et là jeunes gens, vous allez être servis ! Naughty Dog a clairement montré ce que la PS3 avait dans le ventre en nous servant un moteur absolument inimaginable sur console. Les textures sont (en général) fine et ne pixelisent que très peu, les jeux de lumière et d'ombres sont ahurissants, les personnages sont modélisé avec une précision qui ferait pâlir le Cry Engine 3, et le Motion Capture nous sert des animations ultra-réalistes, autant en mouvement qu'en animation faciale. C'est simple, vous passerez le plus clair de votre temps à vous extasier, vos rétines prendront une baffe ç chaque panoramas, même pour les joueurs avec un PC à 3000€ qui passent leurs temps sur des jeux à gros graphismes. Bien entendu, on peut apercevoir un peu les limites de la console, l'anti-alliasing est plutôt bien présent, c'est du 720p en 30 images/secondes (et cela descend encore plus bas pendant les phases qui affichent beaucoup d'effets à l'écran), certaines textures sont clairement dégueulasses, la distance d'affichages est pauvre (ce qui explique qu'il n'y a que très peu d'environnement dégagé), et quelques ombres sont ultras-pixellisé... Mais bordel, je suis sur une console avec une architecture de 2006 ! Ce n’est pas rien (ce qui remet en cause l’incapacité des développeurs a optimiser comme il faut leur jeu, mais c'est un autre débat ça), surtout que les défauts, je les ai clairement cherchés, pour ne pas dire que le moteur est parfait. Bref, c'est actuellement le plus beau jeu de la PS3, le plus beau jeu de la génération actuelle de console et je n'ose pas m'imaginer un seul instant si ce dernier avait été fait sur PC ... Ah, trop tard, je bave déjà.


La balade à cheval est l'un des moment les plus magnifique de The Last of Us.
Vous l'aurez sans doute capté, mais The Last of Us est actuellement, pour moi, LE jeu que la PS3 se devait d'avoir. C'est aussi LE jeu que cette génération de console devait sortir pour partir sur une bonne note, c'est aussi l'un de mes coups de cœur de ces 5 dernières années. C'est beau, c'est frais, c'est émouvant, c'est poignant, c'est impressionnant et surtout, c'est presque parfait (si ce jeu avait était parfait, cet article n'existerais pas, enfin, j'aurais juste dit "Il est parfait. Merci, aurevoir"). En fait, The last of Us est l'essence même des jeux que l'ont faisait dans le temps, c'est a dire un jeu qui te permet, une fois fini, de te sentir concerné par la fin du jeu, tu ne peux qu'être dans le même état d'esprit que le héros pendant cette fin. Et il faut savoir que je n'ai pas ressenti ceci depuis Final Fantasy 9 (juste pour vous donner un ordre d'idée). Bref, The Last of Us, à acheter impérativement. Et si vous n'avez pas de PS3, vous savez quoi demander pour votre anniversaire/réussite du BAC/Noël ou je ne sais quoi d'autre. Démerdez-vous !

lundi 17 juin 2013

Best Open World EVER !

     Pour les plus attentionnés d'entre vous, il ne vous a sans doute pas échappé qu'il y a quelques jours, l'E3 se finissait à peine (si cette nouvelle vous étonne, veuillez arrêter de sortir de chez vous et passer plus de temps sur Internet). Cet E3 a été, pour la première fois, une épreuve pour moi. En effet, Millenium oblige, j'ai du coordonner, suivre et retransmettre toutes les infos en temps réel des conférences de Microsoft, Sony et de ses amis (tous c'est passé ici d'ailleurs si vous avez loupé des trucs !). Et je suis allé dans les profondeurs de l'E3 pour extirper toutes formes d'informations sur les nouvelles consoles, voire même les nouvelles licences de jeu. De ce fait, j'ai pu me faire un avis définitif sur l'E3, mais aussi sur l'avenir du jeu vidéo, en particulier sur Console. Cet article sera principalement là pour que je donne mon avis général, mes choix et surtout justifier tout cela (et puis j'ai vraiment vu beaucoup de troll qui me mettent hors de moi donc je balance tous ici) ! Préparer le café, il y a de la lecture qui vous attend !


NB : Attention, je suis bien conscient que faire un article comme ça, c'est le meilleur moyen de faire du troll en puissance (j'en fais sur jv.com donc je sais de quoi je parle). De ce fait, chaque commentaire sera modéré et tous ce qui ressemble a du Troll (sauf si sa me fait rire) de près ou de loin, sera banni a jamais dans les oublies les plus impitoyables des enfers obscurs du démon de la destruction. Veuillez donc a répondre de manière constructive, je bannis le troll et non le débat. Merci de votre compréhension.

    Tout d'abord, pour être clair, cet E3 2013 a été époustouflant ! Vraiment ! On a pris des claques de tous les côtés (sauf par Nintendo), et à peu près chaque jeu qui a été présenté pendant les conférences et le salon me donnent une trique a faire peur un cheval. On a eu des beaux graphismes, des nouvelles licences, des suites très (trop?) attendues (Kingdom Hearts 3 !) et des ovnis en puissance qui mettront leurs gros grains de sel dans tout le merdier (The division !). Bien entendu on a eu aussi des trucs qu'on s'en fout (EA sports en générale) et des trucs qui nous intriguent et remettent en question toute une licence (Final Fantasy XV). Bref, c'était beau ! Et si on exile Nintendo et leurs licences recyclées et l'EA sports, on a presque l'une des meilleures E3 depuis la première session, il y a de cela fort longtemps. Mais le plus important était quand même la présentation finale des deux consoles attendues comme le messie parmi tout le monde (à une vache près). Pour être franc, j'étais parti avec un avis fermé car les deux conférences pré-E3 ne m'avaient pas convaincu du tout, que ce soit Xbox One ou PS4. Pour moi elles ne faisaient actuellement rien de plus que mon PC, qui était 2 fois plus puissant, et je n'y voyais aucun intérêt de foutre 500€ dans une console qui prendrait la poussière par son inutilité (alors qu'à 500€, je prends une carte graphique qui creuse encore le fossé avec les consoles). Et pour être franc, j'étais même partie sur une PS4, si le choix m'était demandé, car cette dernière était plus puissante, ne demander pas une connexion Internet constante et supportait les jeux d'occasions.

Oui oui, ceci, c'est du in game. Oui ça tourne sur console. Non je ne mens pas.

 Mais voilà, en ce lundi 10 juin à 18h, Microsoft a, pour moi, fait la meilleure prestation du salon. Je vous vois arriver, jeunes ignorants des forêts, avec votre "Han, mais non la Xbox One c'est nul, faut être connecter H24 sur internet, y aura pas de jeux d'occasions et en plus, le mec il a dit que si on n’était pas content, on devait rester sur X360 ! Trop un connard quoi !". Et je serais d'accord avec vous (surtout sur le dernier point, M. Mattrick s'est un peu trop laissé emporté et n'aurez pas du dire ça), la Xbox One est actuellement bourrée de contraintes qui peuvent handicaper les joueurs ... des années 2000 ! En fait, j'ai réellement l'impression que les gens ont oublié la (très chiante) conférence pré-E3, qui avait préparé le terrain et expliqué toutes les infos importantes liées aux DRM et à la console. Je m'explique : 

 - Concernant la connexion à Internet, il n'y aura des synchronisations qu'une fois par jour, donc libre à vous de rester offline toute la journée, tant que vous faites le check up a l'allumage de la console. De plus Microsoft a été claire, si cette Xbox One est connectée à Internet, c'est bien parce qu'il sera au centre du fonctionnement même de la machine. En effet, la Xbox One utilisera internet pour x choses, mais aussi pour les performances de votre jeu, grâce au Cloud Processing. Kézako ? En gros, le Cloud gérera une bonne partie des calculs de la console (ce qui explique sa fiche technique assez inférieure par rapport à la PS4). En étant connectés avec votre console, vos jeux seront plus beaux, plus fluides et plus riches. C'est ce que vous vouliez non ? Des jeux plus beaux ? Microsoft a fait en sorte de vous le fournir avec une console à 500€ (qu'on soit claire, un PC à 500€ ne fait strictement pas tourner des jeux comme The Witcher 3 ou The divisions). Et puis soyons claire, votre PC, votre Xbox ou votre PS3, elle est constamment connectée à Internet non ? Pourquoi déblatérer là-dessus alors ? Cette contrainte, vous vous l'infliger vous même, de par l'évolution de la société (même nos téléphones sont connectés H24 à internet). Et ne venez pas me parler de vie privée alors que vous êtes tous inscrits sur Facebook (l'allégorie même dans l'anti-vie privée) ! À mon sens, ceux qui ont le droit de se plaindre, ce ne sont que les étudiants (qui n'ont pas tous une connexion internet dans leur chambre universitaire) et ceux qui possèdent encore une connexion ridiculement faible. Mais là, c'est de la faute aux opérateurs internet qui se foutent grave de leur gueule (franchement, en 2013 fournir encore du 125 Ko/s, c'est une honte). 

Que ce soit Xbox One ou PS4, les designers se sont
bien foutu de notre gueule avec leur design de magnétoscope.

- Pour les DRM, cette horrible technique qui consiste à vérifier constamment si vous avez la licence de votre jeu dès que vous tentez d'y jouer, personnellement, ça ne m'a pas choqué. On a déjà ça sur PC, c'est relou parfois (Sim City 5, Assassin's creed 2, Diablo 3 ...), mais après quelques patchs, ça ne reste pas du tout gênant. Et puis si vous devez vous plaindre à quelqu’un, plaignez-vous aux pirates qui crack toutes les consoles (ce DRM est là pour ça à la base, ne l'oublions pas), dont je suis sûr certains d'entre vous font partis. 

- L'occasion a énormément fait rage auprès des joueurs. Sauf que ces derniers en oublier même de lire ce que Microsoft avait dit en mai dernier. Les jeux pourront être revendus dans un magasin, tant que ce dernier aura accepté la charte de Microsoft, il accèdera ainsi à un serveur où toutes les clés de jeu seront listées. Le vendeur n'aura plus qu'a taper le numéro de série du jeu, signaler que le jeu est de nouveau en ventes et voilà. Et à mon sens, chaque magasin d'occasions (Micromania comme le petit marchand du coin) y gagnera à accepter cette charte, surtout qu'aucune taxe ne sera imposée par Microsoft sur le revendeur, l'éditeur ou même le consommateur (en revanche l'éditeur le pourra lui, comme l'a décidé Sony), bref, un moyen simple de contrôler le marché de l'occasion voire même de le rentabilisé (n'oublions pas qu'un jeu est en moyenne revendue 5 fois en occasion, ceci amortira certains coûts de production pour des jeux qui ont peu marché). Je ne reste pas entièrement d'accord avec ce principe, mais n'oublions pas que ce qui permet aux développeurs de nous fournir de plus en plus de jeu de qualité, c'est bien entendu l'argent. Sans ça, pas de recherche ou peu de production et donc, des jeux moins bon (ceci ne s'applique pas à CoD, qui, malgré le gain de thune constant, ne fait pas de bon jeu). 

Étant un friand de tous ce qui touche de près ou de loin aux éditeurs de maps,
Porject Spark est un des jeux que j’attends le plus.


- Le prix a aussi fait péter le slip de plus d'un internaute, sois disant que c'était du foutage de gueule. N'oublions pas que le Kinect est intégré dans la console et qu'il fait clairement les 100€ de plus, comparé à la PS4. Et mettre l'argument de l'Eye toy-je-sais-plus-quoi moins cher que kinect en avant est totalement débile vu que l'Eye toy fait environ 20% de ce que peut faire le Kinect. Prix justifié et honnette donc (à voir si MS décide de balancer une version de sa Xbox One à 400€ avec un Disque dur moins gros).

- Enfin dernier point, n'oublions pas le principe du prêt un jeu, qui sera clairement adapté a tout le monde. En effet, vous aurez deux possibilités, tout d'abord vous pourrez choisir, dans votre liste d'amis, 10 personnes au choix qui pourront jouer (sans le CD) à vos jeux tant que vous n'êtes pas dessus, ce qui fait clairement un nombre au-dessus de la norme (personnellement, ne je prête mes jeux qu'a 2 ou 3 personnes de confiance). Sinon, vous pourrez toujours léguer votre jeu a une personne de votre liste d'amis (et qui y est depuis plus d'un mois), voire même le vendre, dans une légalité totale, il faudra juste le signalé a Microsoft (via la console ou le site). Bref, absolument rien de méchant. 

Et bien entendu, vous vous doutiez bien que la vue du trailer de Halo 5
m'a carrément fait dégueulé un cris de joie qui a du faire flipper mes voisins.


Avec tout ceci, je passe un peu pour l'avocat du diable. Mais vous remarquerez qu'à aucun moment je ne dénigre la PS4. Pourquoi ? Tous simplement parce que je trouve que les deux consolent sont très bien, avec leurs qualités et leurs défauts, et la guerre des consoles est clairement finie avec cette génération. Les deux sont basiquement similaires (même l’online se ressemble, avec une offre payante obligatoire et des petits cadeaux chaque mois) et seuls quelques points changent (la connexion H24, l'interface, les features de la console, etc..) ce sont des points qui relèvent plus du goût, des affinités, des possibilités et des préférences de chacun. Alors certes, le joueur lambda, quand il ira au magasin, il achètera la PS4 directement, ne serait-ce qu'à cause du prix. Mais pour quelqu'un qui se renseigne un minimum, je pense que son choix se fera principalement au niveau des jeux exclusifs dessus. 

Et on arrive alors au point qui m'a clairement fait choisir la Xbox One (si je devais me prendre une nouvelle console. Rien n'est sur pour le moment. La GTX 780 me fait pas mal de clin d'oeil quand même) : Microsoft a clairement mit le paquet pour avoir un max d'exclusivité sur leur petit bébé : Killer Instinct, TitanFall (que je prendrais quand même sur PC), Crimson Dragon, Dead Rising 3, Foza 5, Halo 5, Quantum break, Ryse, Project spark ... La liste en impose carrément plus que celle de la PS4 (seul inFamous et The Order me tente), et il me semble juste de choisir une console avant tout pour ses jeux que pour la console en elle-même (c'est bien beau d'avoir la best console ever, mais si les jeux sont pourris dessus ...). De plus, avec un Kingdom Hearts 3 (qui est actuellement un équivalent de la descente de Jésus sur terre pour moi) et un FF XV qui seront multiplateforme, je n'ai aucune bonne raison de prendre une PS4. Vraiment. Mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit (non je ne m'attends pas à une vague de méga troll, c'est faux), je ne vous interdis pas de prendre une PS4 "parce que la Xbox One elle est trop bien thavu !". Je dis juste qu'il faut relativiser sur cette  console, car actuellement, elle ne vous imposera que des limites que vous ne franchirez jamais et qu'il serait dommage prendre une console qui ne nous correspond pas, juste pour une histoire de DRM. Steam à eu plus ou moins les mêmes plaintes à sa sortie, résultats, Half Life 2 a mit les couilles sur la table, tout le monde a ouvert la bouche, a avalé goulument et a fermé sa gueule. Et maintenant Steam est une des plateformes les plus populaires et le meilleure ami du joueur PC (LES PROMOS STEAM ! OMG Y EN A DANS MOINS D'UN MOIS !). Bref, ne vous laissez pas influencer par des Jeuxvideo.com, qui devient de plus en plus le "People" du jeu vidéo, avec des news à troll pour alimenter les cliques de leur site. Aller au coeur du problème et peser le pour et le contre. Au final votre choix ne diffèrera peut être pas de celui que vous aviez avant, mais au moins, vous serez certains d'avoir choisi chaussure a votre pied.


Et bien entendu, cette conférence ne serait rien sans la présence de Geralt,
plus beau, plus viril et plus Badass que jamais dans The Witcher 3.

Mais sinon, pour revenir a l'E3, cette année est à mon sens la marque du renouveau : de nouvelles consoles, de nouvelles licences, de nouvelles habitudes, de nouvelles modes (BEST OPEN WORLD EVER) et pourquoi pas un renouveau du jeu vidéo, qui en avait bien besoin, surtout à une époque aussi désastreuse pour lui. Et puis dites vous une choses : l'avenir c'est le PC ! :troll:

Pour finir, vous pouvez voir les trailers qui m'ont le plus impressionnés (et qui n'ont pas était cité plus haut) ici, , ou encore et sans oublier celui-ci et celui-là.

Et vous, dans quel camp êtes vous et pourquoi ?

dimanche 16 juin 2013

Spartans never die !

Et non ce site n'est pas mort, vous ne rêvez pas !

    Et je tiens tout d'abord à m'excuser de ma looooooooooooooongue absence (et le mot est faible)! Outre mon travail de bénévole chez Millenium qui me prend tout mon temps, ma vie est actuellement en pleins changement et elle devrait se stabiliser d'ici les vacances d'été au mieux. Mais rassurez-vous, si ma vie sociale et professionnelle sont relativement chargées (pas trop quand même, faut pas pousser), j'ai bien l'intention de garder ce blog dans un coin, et y balancer tous mes tests, mes avis et mes coup de gueules que je ne peux pas faire sur Millenium (oui j'aime bien donner mon avis). J'ai pleins de choses à raconter, notamment avec l'E3 et les nouvelles consoles mais j'ai aussi pas mal de jeux qui n'attendent qu'une chose, c'est que j'écrive un pavé-royale dessus. Bref, vous serez au courant sur Facebook (pour ceux qui m'ont en amis) des prochains articles, et sinon pensez à aller sur le blog un peu de temps en temps (c'est toujours gratifiant de voir qu'avec un vide pareille, j'ai toujours au moins 5 pelés qui se font chier a checker des nouveautés chaque jour, big up à ces gens là ! ).



PISS OUT BITCHES !


jeudi 4 avril 2013

Leave me Alone !

 Vous connaissez Slender ? Non ? C'est un peu le cousin chauve en costard-cravate du Crock-Mitaine. Sauf que lui, en plus d'enlever les enfants pour faire on ne sait quoi, il stalk dans la nuit toute personne cherchant à les retrouver, fait de petites apparitions avant de vous tomber dessus et de vous manger (enfin, je crois qu'il vous mange). Bref, un mec pas cool. Certains ont sûrement déjà joués au premier Slender, qui faisait déjà bien trembler les dents de plus d'une personne. Personnellement, ce premier opus n'était pas assez immersif à mon gout, mettez ça sur le dos d'un Amnesia qui m'a beaucoup trop marqué. J'attendais donc cette suite avec impatience, au vu des trailers qui me donner grave envie. En ce 26 mars, Slender : The arrival est enfin sorti pour une dizaine d'euros sur le site officiel (plus cher si vous voulez plus de trucs collectors ou même être généreux tous simplement) ! Et je suis impatient de vous dévoiler de quoi il en retourne ! Enjoy !
 
Ce magnifique Wallpaper résume plutôt bien le jeu.
Tout d'abord, on remarquera un travail sur l'histoire. Bien que celle-ci ne soit pas très explicite, on comprend rapidement que nous sommes une femme qui arrive au beau milieu d'une forêt, où l'on peut observer une maison avec un taux de foutoir plutôt élevé. Ce qui perturbe le plus c'est une fois qu'on arrive à entrer dans une des chambre fermé à clé, alors que la lune brille d'un éclat presque inquiétant. Plusieurs inscriptions apparaissent sur les murs "Leave Me Alone !", "Can you see it ?", toutes sortes de trucs pas forcément rassurants. Vous ramasserez des petits mots ou des lettres qui expliqueront petit à petit ce qui se passe réellement dans ce monde de fou, a vous de parcourir les alentours pour découvrir ce qui se passe sans que Slender-man vous voit.

La première zone consistera à ramasser des pages de dessins
qu'a laissé Kate derrière elle, l'enfant que vous cherchez.


Et ce que je reprochais à son ainée devient du passé, Blue Isle studios a mis le paquet en terme d'immersion. Commençons par son moteur de jeu. Celui-ci est plutôt joli pour un jeu indépendant. Bon certes, les textures sont baveuse, les herbes sont placées au-dessus du sol, et la modélisation de la main de notre personnage laisse à désirer, mais la gestion de lumière et des ombres font suffisamment bien leur boulot pour jouer le cache-misère et nous proposer quelque chose de vraiment agréable à l'oeil.
Mais L'ambiance reste vraiment le point fort de ce jeu. Que ce soit à l'audio comme au visuel, tout est cohérent est super bien fait. Du petit grillon qui chante dans le buisson, au bruit incessant de l'overlay de votre caméra lorsque le Slender est juste derrière vous ou même celui de ses pas lorsque vous progressez dans votre objectif. Ce bruit assourdissant, qui se rythme avec le battement de votre coeur qui s'emballe sous la pression, mais aussi avec celui de l'horloge de votre vie qui passe et qui passe, jusqu’à ce qu'il l'arrête avec ses doigts crochus ...

Généralement, si vous voyez ceci sur votre écran, soit vous
vous retournez rapidement, soit vous faite caca culotte. C'est au choix.

Pour éviter que le jeu ressemble plus à une version HD du titre original, il se démarque un peu plus en offrant de nouveaux décors. La forêt y est encore, mais vous passerez par des mines obscures, des étroites maisons et autres décors renforçant la claustrophobie (attention à ne pas s'enfermer dans les toilettes du coup). Le plus angoissant reste quand même le terrible moment ou il le soleil magnifique et rassurant laisse place à une nuit inquiétante et sombre, parcouru par un brouillard plutôt anormal.
D'autres ennemis que le Slender sont même a prévoir, mais je ne vous en dis pas plus, ça serait dommage de vous brisez une occasion de faire dans votre pantalon. Cependant, malgré la volonté des développeurs de varier le gameplay, celui-ci n'est pas parfait et on se confronte souvent à une répétitivité lassante, qui, sans son ambiance, rabaisse le jeu au simple ramassage de papier ou allumage de générateur à droite, à gauche. Au vu de la taille des zones de jeu qu'il peut générer, on aurait bien vu différents objectifs liés entre eux. À voir si les futures mises à jour ne laisseront pas place à quelque chose du genre, comme à chaque fois dans les jeux indépendants.

Si la forêt vous faisiez peur, attendez d'être dans la mine.

Slender : The arrival reste pour le moment l'un des rares jeux qui ne me fait pas seulement flipper par la surprise, mais réellement par la Peur avec un grand P. celle-ci s'installe confortablement a cotés de vous et parcours votre corps lentement avant de vous mettre un grand coup dans le coeur (occasionnant alors une obligation de changement de caleçons immédiat, sauf si vous aimez trempez dans la pisse chaude). Cependant il n'est pas exempt de défaut, notamment à cause de cette redondance de quêtes. Mais je me dis qu'il aurait sûrement était difficile de ramasser des champignons, nourrir des poules, faire des pattes et tondre le gazon alors qu'un monsieur sans visage avec de grands bras vous court après.

mardi 2 avril 2013

Can I touch yours Joysticks ?

     Quand la plupart des gens me parlent de Tomb Raider, tout se rapporte obligatoirement vers les protubérances mammaires de Lara Croft. Mais qu'on ne se le cache pas, la jolie Lara était faite pour ça, quitte à se taper des heures des plateformes ultras chiantes, autant que celles-ci soient agréables pour notre rétine. Cependant, la société évolue, et à une époque où le jeu vidéo était principalement squatté par des jeunes ados boutonneux, dont les contacts avec le sexe opposé se résument à sa mère (ou sa sœur), ce genre de pratique ne choquait pas tant que ça. Mais de nos jours, le jeu vidéo se veut plus accessible et peut véhiculer certaines idées, comme celle de "Si tu ne ressembles pas à Lara Croft, tu n’es pas parfaite !"... Bon j’exagère (bien que les cours de récrées serait beaucoup plus amusantes avec ce genre de débat), mais il reste important de montrer aux gens qu'on peut être jolie sans avoir un 95F ferme, des fesses rebondies et une taille témoignant le port de corsés ultra serré pendant deux décennies. C'est pourquoi Crystal Dynamics a décidé de faire un reboot de cette série culte, en proposant une aventure réaliste ainsi qu'une Lara beaucoup plus "femme"mais également débutante dans l'art de la survie.

L'île de Yamatai regorge de mystère.


En ce 5 mars 2013, Lara Croft revient sur nos écrans, jeune, frêle mais surtout proportionné et dès le début, j'ai été marqué par son regard. Un regard innocent, un regard plein d'espoir et de foi en l'humanité, ce regard qui en dit long sur l’inexpérience de la demoiselle. Lara à 21 ans, l'âge de maturité américaine. Celle-ci a embarqué sur l'Endurance, un navire qui part en quête de mystère archéologique sur la reine Himiko. Elle et son équipage se retrouve alors pris dans une tempête monstrueuse qui va les faire échouer sur l'île de Yamatai. Lara se retrouvera alors toute seule, au milieu de cadavres et des habitants de l'île (un peu taré sur les bords), et devra retrouver ses amis pour fuir cet enfers.
Voilà un speech qui ressemble bien à du Tomb Raider. Il ne manque plus que les méchants Russes et l'on aura ... Ah bah c'est bon ils sont présent aussi  Donc tous les éléments sont présents pour fournir une bonne aventure "Tomb-raidienne". Oui ce mot est barbare et je dois dire que j'ai réfléchi 2 bonnes minutes pour l'écrire.

Tomb Raider, ce sont des panoramas magnifiques ...


Mais Tomb Raider, comme dit plus haut, c'est surtout du visuel. Et je dois dire que votre rétine sera on ne peut plus flattée. Bien au-delà de l'apparence plantureuse de la belle, le moteur graphique fourni sera plus que satisfaisant, autant sur consoles que sur PC. À noter que, une fois n'est pas coutume, la version PC profite bien évidemment de paramètre graphique poussé, comme des Textures HD, de la Tesselation, etc.. Mais surtout l'intégration d'une nouvelle technologie de la part d'AMD qui répond au nom de TressFX. Ceci permet d'afficher des cheveux de meilleure qualité avec une modélisation cheveu par cheveu sur la tête du perso. Autant vous dire que vous aurez intérêt à avoir une grosse machine pour faire tourner cette technologie. D'ailleurs le jeu est gourmand à haute résolution, mais possède suffisamment d'options pour tourner sur une grande partie des machines. À noter que le jeu reste plus optimisé sur AMD (un cas suffisamment rare pour être soulevé). Pour un ordre d'idée, avec ma config, je tourne en 1080p, tout à fond, seul les détails sont mis en élevé pour réduire la distance d'affichage dans certains endroits et rester au-dessus des 30 FPS et le TressFX désactiver (celui-ci tourne assez mal sur une "simple" 660Ti).
Cependant, si votre choix s'est porté vers la version console pour X raisons, celle-ci est très jolie, malgré les feuillages un peu dégueulasses.

...Et puis des trucs morbides

Bon, je vous vois taper du pied. Qu'en retourne-t-il de ce jeu ? Après tout, c'est important le Gameplay ! Et bien, jeunes gens, sachez que le contenu est à la hauteur (voir plus) du papier cadeau. Crystal Dynamics nous sert là un mélange entre Tomb Raider Legend et Far Cry 3, le tout saupoudré de quelques idées originales. Les phases de plateformes et d'action sont agréablement bien balancées histoire que le joueur moyen soit gâté sur les deux fronts. De plus, si ce dernier veut plus de plateformes, la map du jeu est un monde semi-ouvert avec plusieurs zones qu'on pourra revisiter à n'importe quel moment. Chaque zones possèdent des recoins à explorer et sont remplis d'objet à collectionner.
Les phases d'actions, elles, ne manquent pas de pêche, bien que l'IA soit un peu idiote au point de se planquer derrière des barils explosifs. Cependant, vous aurez une bonne liberté dans vos mouvements et vous pourrez appréhender la plupart des combats de la manière que vous voulez, bien que la plus silencieuse est souvent la plus fun. Dommage quand même que le système d'arbre de compétence vienne nous faciliter les choses.
Les amateurs d'arme à feu seront un peu déçus du maigre arsenal disponible, même si, au final, on jouera beaucoup avec l'arc, pas aussi puissant que celui de Crysis 3, mais quand même. Les énigmes, elles, restent simples, même si, suivant la logique de chacun, une ou deux énigmes devraient vous poser problème, car vous ne la comprendrez tous simplement pas (ça m'est arrivé et on se sent très con). Dans ces cas là, pensez à appuyer sur la touche pour activer l'instinct de Lara et surtout, tentez des trucs qui vous paraissent débiles (des fois, ça fait ses preuves). Enfin, la faible présence d'armes est compensée par une customisation de celles-ci au fur et à mesures qu'on ramasse des matériaux sur les cadavres et les caisses qui traînent. 



La technologie TressFX de AMD rajoute un petit plus sur Lara.

Dommage qu'il est plus gourmand que du PhysX.


En conclusion, ce reboot de Tomb Raider est une franche réussite qui ravira les fans, les moins fans ou même ceux qui n'ont jamais joué aux anciens. Plus jolie, plus maniable, plus libre, Lara nous charme plus avec ses possibilités et son caractère qu'avec ses formes, ce qui la rend plus ravissante que jamais. Malgré tout, on ne pourra pas s'empêcher de pester contre la voix française de cette dernière (que l'on doit Alice David, qui à jouer dans Bref) qui a tendance à être nunuche, même dans des situation sérieuse. Si vous êtes un pro de Tomb Raider ou même de la survie, je ne peux que vous conseiller de le commencer en difficile, sous peine de s'ennuyer un peu par tant de faciliter (ou alors ne jouez qu'avec l'arc, en étant le plus discret possible, y a de la difficulté là !)

PS : Un petit message d'excuse pour le temps qu'a mit cet article à venir (c'pas comme si le jeu était sorti y a un mois). J'étais débordé par le boulot et par Millenium, et mon temps de repos débordé allègrement sur mon temps d'écriture. Je pense maintenant reprendre un rythme beaucoup plus normal

jeudi 7 mars 2013

It's my life !

Ce qu'il y a de bien avec la vie, c'est que des fois, elle nous fait un gros fuck bien baveux avec un peu de matière fécale sur le bout du doigt, et des fois elle nous fait caca des papillons sur notre petit visage tout dégoulinant d'innocence. Bref, tout ça pour dire qu'en ce moment bah je suis pas trop sur ce joli forum, car je n'ai plus le temps. Et si vous saviez comme ça fait un bien fou de ce dire ça. Pour résumer, j'ai d'abord réalisé un premier rêve de gamin, je bosse bénévolement en tant que rédacteur pour le site Millenium, dans la section Top Jeux. Bosser dans l'univers du jeu vidéo pour un gars comme moi, c'est un peu comme travailler à la morgue pour un nécrophile, c'est jouissif. Et je le dois principalement à ce blog, qui m'a permis d'étaler tout mon talent sur les yeux de Shazy (que je remercierai jamais assez pour l'occasion qu'il m'a donnée. Kassdédi si tu passe là). Et je me dois de vous remerciez vous aussi, lecteur avisez qui lisaient actuellement ces quelques lignes et qui serait capable de cité tous les jeux que j'ai testés sur ce merveilleux blog sans tricher (enfin je sais si y a vraiment quelqu'un parmi vous qui peut le faire).
Pour ceux qui ne connaissent pas, Millenium est à la base une team réputé sur pas mal de jeux comme StarCraft 2, League of legends, CoD etc... Suite à quelques événements divers et variés ainsi qu'une croissance exponentielle, ils ont fini par avoir un local rempli de PC et créer une sorte d'entreprise fournissant un contenu constant (émission, streaming, news, test, guide ...). Du coup, je me retrouve dans une équipe d'une quinzaine de personnes qui bosse sur les futurs jeux qui vont sortir. Notre principe est simple, proposer dès la sortie du jeu un Guide 100%. Bon évidemment, c'est plus dur quand on a ce jeu seulement le jour de sortie officielle, mais on se démerde pas mal pour fournir un maximum de contenu dans la journée de rush, en plus du Test et de la vidéo review (une sorte de condensé du test avec des images du jeu et la voix sexy de Shazy en arrière-plan).


Outre ce boulot qui peu s’avère très fatiguant quand on débute, j'ai récemment eu un petit boulot (rémunéré cette fois) en tant que monteur/caméraman/éclairagiste/ingénieur du son. Oui, oui tout ça à la fois. La médiathèque de la ville organise ses 20 ans de création, l'occasion pour nous de faire un documentaire sur cette médiathèque depuis cette création. Même si le sujet n'a pas l'air très intéressant, le boulot derrière, lui, l'est entièrement. Logiciel de montage et de retouche, manipulation de caméra et appareil photo, étude de la lumière, étude du son ... C'est simple, j'y bosse depuis moins d'une semaine, et j'ai plus appris qu'en 1 semestre de Fac de Cinéma. L'ambiance est excellente et agréable, et on se rend difficilement compte du temps qui passe, tellement l'activité est captivante et chronophage. Bref ceci est une occasion en or et fera très bonne figure sur mon CV, pour de futurs emplois.

Bref, vous l'aurez compris, en ce moment, je fais des journées de 15h, et c'est plutôt épuisant pour moi. C'est pourquoi vous ne verrez pas forcément les futurs tests de suite, je n'ai simplement pas envie de gâcher mon temps et mon écriture pour pondre un article rapidement entre deux boulots. Rassurez-vous, j'ai déjà planché sur celui de Tomb Raider (qui est au-dessus de toute mes espérances) et si vraiment vous tremblez d'impatience, je vous invite à rejoindre ici le dossier sur Tomb Raider, sur lequel j'ai bossé (ne lisez pas que mes articles, mes camarades sont aussi de bons écrivains, mais évitez-vous le spoil quand même).

Je vous dis alors à bientôt, je passerais de temps en temps donner quelques nouvelles si j'ai le temps, en mettant deux ou trois conneries et des images de jeux classe.

Allez, je suis un mec cool, je vous met un mec qui fait du
Air Guitar dans Tomb Raider. C'est gratuit.


lundi 25 février 2013

Just my dick and my knife !

     S'il y a bien une règle qui ne se fausse pas avec le temps, c'est celle des suites. Un livre, un jeu, un film, un CD ... Rien ne sera meilleur que sa première édition. Tout simplement grâce à l'effet de surprise de la première fois qui ne se reproduit plus au coup suivant. Bien entendu, cette règle contient des exceptions, pour la confirmer un peu plus. Ce n'est malheureusement pas le cas pour le jeu testé ici-même. Il y a maintenant 6 ans que Crytek a sorti Crysis sur PC. Ce 16 novembre 2007 marqua plus d'un joueur. Tout d'abord par son moteur de jeu, le Cry engine 2, qui offrait un rendu impressionnant, dans un semi "open world" d'une rare beauté, surtout à l'époque où Bioshock venait à peine de sortir. Véritable PC-killer, ce Crysis avait aussi marqué le début d'une mode, celle de la liberté d’exécution. On avançait dans la jungle avec notre super-combinaison, en affrontant tout type de danger à notre façon. C'était purement jouissif ! Mais bizarrement, sa suite offrit un gameplay moins ouvert, plus dirigiste, plus simplifié et la qualité se ressentait, même avec un CryEngine 3 de toute beauté. Est-ce la faute aux joueurs console, plus habitués à ce genre d'encadrement ? Ou bien la faute d'EA, qui voulait apparemment rendre le jeu accessible aux pingouins ? Personne ne peut l'affirmer. Mais Crytek avait une chance de prouver que leur licence en avait encore dans le ventre, avec un Crysis 3 qui se voulait plus poussé en termes de gameplay en réunissant les bons côtés des deux précédents Crysis. Ce dernier est sorti sur PC et consoles ce 21 Février 2013. Alors, qu'en ressort-il ?

Oh mon dieu, des tentacules ! Ça sent le bon vieux hentai ça !


Juste pour rappel, le 2ème épisode nous permettait de nous balader dans les rues de New-York en tapant sur des soldats et des Ceph, les méchants extra-terrestres. On incarnait Alcatraz, un trouffion élevé au rang de demi-Dieu grâce à Prophet, le leader de l'équipe de commando Raptor dans le premier opus. Apparemment, alors que ce dernier s’était suicidé pour donner sa combinaison à Alcatraz, il a continué à habiter la combinaison grâce à sa grande force de volonté ... Bon disons que ce passage reste quelque peu capillotractée, mais pourquoi pas, après tout, la combinaison est liée à son hôte.


Cette cuisine ravagée est recyclée un peu partout dans le jeu,
histoire de meubler un peu les immeubles vides.
C'est là que le scénario essaie de nous faire gober que le CELL (les méchants militaires qui font tout l'inverse de ce que les gentils veulent, même si ça va les tuer), s'est recyclé en EDF maléfique qui, après le sauvetage de la planète par Prophet/Alcatraz, a récupéré de l’énergie alien bon marché, histoire de fournir les habitants en électricité. Grâce à ce monopole énergétique, ils ont alors assommé les habitants de dettes en augmentant les tarifs (je sais pas vous, mais moi, je trouve que les mecs, ils font tout de travers). Une rébellion se forme au milieu des murs et Prophet est avec eux, mais pas seulement. On reverra notre bon vieil ami Psycho, le héros de Crysis Warhead, qui a pris un sacré coup de vieux après qu'on lui ait enlevé sa combinaison.
Le jeu bascule dans une ambiance totalement révolutionnaire, avec, dans le rôle du Che Guevara, un sur-homme en combinaison moulante. Destruction de postes avancés, destruction de générateurs, destruction ... MAIS BORDEL, JE VEUX TUER DU CORÉEN MOI ! Et parce qu'évidemment, on ne peut pas faire un épisode de Crysis sans aliens, ils se ramènent plus tard, histoire de rendre le jeu encore plus chiant. Vous passez donc sept chapitres honteusement courts dans des niveaux très "couloirs", ou des champs de bataille immensément vides. Sur ces zones, on peut d'ailleurs s'entraîner au marathon ou alors conduire des véhicule aussi lourds que les fesses de ta mère (ça c'est gratuit !). Heureusement, pour les plus curieux, chaque zone est remplie de choses à découvrir ou de quêtes secondaires aussi intéressantes que la reproduction des fourmis en milieu arctique.



Même si Psycho à l'air d'un clodo, il a de la chance d'être un clodo bien texturé.

Bon okay, le scénario est pas génial et on est encore en face d'un jeu couloir, mais le gameplay doit rattraper un peu non ? Non. Même en Difficile, la combinaison élève le cheat au rang de Gameplay. Énergie qui remonte rapidement, santé qui baisse difficilement, IA au rabais, lunettes de visée qui voient tout, qui vous disent tout, qui piratent les tourelles et font même le café. Rajoutez des modules qui rendent votre combinaison encore plus craquée et vous avez là l'un des jeux les plus faciles depuis bien des lustres. De plus, Crytek a eu la bonne idée d'intégrer un arc dans le jeu ; bien qu'on puisse y voir un clin d'oeil à Far Cry 3, celui ci, en plus de tuer n'importe quel ennemi en un tir, ne subit la force de gravité que par un script (en dessous d'une certaines distance, la flèche va tout droit, au dessus, elle va un cran en dessous), vous permet de tirer sur vos ennemis sans désactiver votre camouflage, vous l'avez tout le temps sur vous, vous pouvez récupérer vos flèches tirées et vous l'avez dès le début si vous avez acheté l'édition Hunter. Bref, les plus frustrés d'entre vous se passeront de l'utiliser, histoire de se rendre un peu plus "faibles", même si l'IA totalement idiote vous empêchera de réellement vous mettre à son niveau, sauf si vous faites le déficient mental devant votre écran.


"Je suis sous ton lit !"
Et je viens à peu près de vous briser tous vos rêve là, non ? Bon certes, le jeu a des qualités, notamment le CryEngine 3 qui, même en faible qualité, est plus beau que la majorité des jeux sortis récemment. Par contre, accrochez vous pour le faire tourner à fond. Je suis actuellement avec mon éternel Phenom II X6 3.7 Ghz, 8 Go de RAM et une 660 TI, et je le fais tourner en High/Very High en enlevant la synchro verticale (qui a tendance à jouer du Yo-yo dès qu'on arrive sur une zone dégagé) avec des FPS qui oscillent entre 25 et 80 FPS suivant les zones. Mais bon, le jeu est somptueux, et New-york en mode post-apocalypse est absolument magnifique. On passe même plus de temps à observer les décors qu'autre chose.
On peut aussi parler de ses musiques, qui, bizarrement, se font discrètes pendant les combats, mais deviennent de suite beaucoup plus fortes et omniprésentes pendant les moments "calmes" voire "triste" (tout ceci est entre guillemets car, aussi triste que soit la musique, le tout n'en reste pas moins ridicule).  Mais elles sont de très bonne qualité, tout comme les doublages, même si celui de Psycho a changé (oui je n'aime pas qu'on change les doubleurs entre des épisodes), dommage que les dialogues soient ridicules une fois sur deux.

Pour le coup, j'ai cru que c'était un artwork appliqué en arrière plan,
mais non c'est le CryEngine qui fait cet effet.


Ce Crysis 3 confirme de nouveau la règle des mauvaises suites. Celle-ci n'est pas à foutre au placard, mais tout de même, avec une telle omniprésence médiatique et des trailers à faire baver un écureuil, on était en droit de demander un jeu plus que bon. Au final il reste à sa place de Benchmark de PC (si votre PC le fait tourner, ça veut dire qu'il déboite) et n'arrivera pas, ou peu, à combler le joueur frustré qui est en moi, qui retourne parfois sur Crysis premier du nom, histoire de se rappeler du bon temps où on pouvait péter du coréen en lui lançant des crabes et des tortues à la gueule.
Je n'ai pas essayé le multi, mais avec l'aperçu que j'ai eu en jouant à la Béta, celui-ci a l'air classique, même avec le mode Chasseur, qui ressemble fortement au mode Zombie de la série Halo.
Bref, à moins d'être un fan inconditionnel de la licence, ne le prenez pas. Et ne le prenez surtout pas sur console. En plus d'être nul, le jeu devient rapidement moche et instable.